Archive for the 'Classes Abroad' Category

24
Jun
09

Le Métro II: Une Conversation Qui Coule

5À mon université, le professeur de photojournalisme dit toujours « Shoot from the hip » ou, prenez une photo d’une nouvelle perspective. Ainsi, j’ai pris à une photo chaque 10 mesures dans le métro. Mon appareil-photo a pendu de mon cou à ma taille.  7

La plupart des images sont brouillées et ne sont pas claires. Elles signifient les choses étonnantes que nous manquons quand nous nous dépêchons d’un endroit à l’autre.

1Le métro m’intéresse parce qu’il est un système sophistiqué de transport qui n’existe pas chez moi. Je crois qu’une culture vraie doit avoir le transport public avant qu’elle puisse prospérer.

Les stations du métro ont une abondance d’arômes différents. Quelques parfums sont agréables, d’autres ne sont pas : pisse, pain frais, fleurs, pisse, chocolat, pisse, pisse, pisse.

J’écoute une étrangère raconte une histoire au sujet d’un homme qui a commencé à se masturber devant elle. Chaque vendredi, un groupe de trois adolescents sourds fument la marijuana ensemble dans la dernière voiture de train. Ils ne sont pas très discrets parce que la fumée se renverse dans les voitures adjacentes, où les enfants s’asseyent avec leurs mères. 2

Une amie saoudienne dans ma classe de français me demande s’il est dangereux aux Etats-Unis. Je lui dis que les problèmes aux Etats-Unis – le phénomène des sans-abri, faim, crime, drogues et pauvreté – sont les mêmes que n’importe où dans le monde. Avoir peur, c’est inutile parce que le mal est partout. Si que sera sera : la clé est chercher des moments de la beauté, de la humanité.

Approximativement deux fois par jour, une personne monte dans mon (j’ai dit « mon » parce que je l’emploie, pas parce que je paye des impôts français et le possède partiellement) train pour demander l’argent. Certains demandent simplement avec une petite tasse donnée, d’autres racontent une histoire de leur vie. Leur enfant est malade, ils a besoin de l’aide. Même si leurs histoires sont identiques, ils indiquent toujours « Bonjour Madames, Monsieurs » et surtout « Merci à vous. »

3 Mais, mes personnes préférées sont les musiciens et les chanteurs. Pour entendre un accordéon tandis que le dépassement de la Tour Eiffel est un cliché si sous apprécié. J’ai écouté les violonistes et les chanteurs qui utilisent les machines portatives de karaoké, et je les ai aimées tout juste les mêmes. Plus tôt dans ce blog, j’ai mentionné que la musique dépasse la religion. Je crois également qu’elle dépasse l’origine ethnique et le statut social. C’est l’une chose que chacun peut apprécier. 4

Après 15h00, un bon nombre de gens se bourrent sur le train, même s’il n’y a aucun espace pour eux. C’est particulièrement vrai chez Chatelet-Les Halles. Le métro est trop lent, la station a une puanteur horrible, mais seulement les touristes se plaignent. Moi, je suis enthousiaste pour voir des visages partageant le même air – ou, dans mon cas, les mêmes microbes parce que j’ai été malade pendant la plupart de ma visite à Paris.

8

24
Jun
09

Une Entrevue: Sur le Mètro

Ici, une entrevue courte pour la classe de Madame Trinquet. J’ai posé des questions à mon prof de français, Madame Gautier, à La Sorbonne.

Here’s a short interview for Mrs. Trinquet’s class. I asked my French professor, Mrs. Gautier, some questions at La Sorbonne.

Quel est votre nom et votre prénom?

Je suis Véronique Gautier.

Où habitez-vous?

J’habite dans le 15ème (arrondissement).

Quelle ligne du Métro est-ce que vous utiliser?

Je prends la Dix.

Seulement la Dix?

J’ai de la chance ; je ne fais pas de changements. Je vais travailler direct, pas de changement.

C’est génial.

Oui, j’ai beaucoup de la chance, oui.

Quel est le plus bizarre évènement vous avez vu sur la Dix?

Alors ! Justement ça c’est amusant vous posez la question. Hier, j’étais assis en face d’une femme habiller d’une burka , c’est un voile totale, une femme qui vient de pays de moyen orient. On a voyais…

Plus lentement, s’il vous plaît?

Bien sûr, excusez-moi. Hier, j’étais assis en face d’une femme vêtu  un grand voile noir, qu’on appelle une burka, ou nicab, et…

Musulmane ou… ?

Oui, une femme musulmane et on ne voyait que ses yeux, uniquement ses yeux. Et, quelques stations plutard, une jeune femme est venue s’assoir à côté d’elle. Et elle était vêtu très très très moche. Elle avait une jupe très très courte. Et on voyait son visage et ses yeux, c’était plus frappé, c’était le choc culturel. Entre ces deux femmes et le regarde, c’étaient les mêmes yeux. Mais l’une était complément couvert en noir, et l’autre était presque nous. Je trouvait cette scène extrême intéressante.

Et vous êtes là, entre les deux femmes.

Entre les deux, oui.

Ah, c’est bizarre.

Je n’avais pas un appareil de photo donc je ne pouvais pas ce photographié. Si je savais la destinée, cette scène extraordinaire, ce contraste entre deux femmes…